C’est un fait : j’adore la mode, j’adore les vêtements, les défilés, la beauté et l’esthétique. Mais quand vient le moment de la Fashion Week, je suis en kiffe pendant deux jours et après je deviens neurasthénique. Pourquoi ? Tu vas comprendre.

Merci les réseaux sociaux !

L’avantage du web et en particulier des réseaux sociaux, c’est que l’on peut trouver absolument tout ce que l’on souhaite rapidement. On a accès à tout, plus rien n’est impossible. On peut participer à tous les événements du monde, directement depuis son canapé. Personnellement, je suis une fervente utilisatrice d’Instagram, réseau sur lequel je “follow” des centaines de filles qui sont influenceuses et bloggueuses mode. Inutile de dire que, déjà en temps normal, je vois sur leur profil respectif à peu près la même chose : le dernier rouge à lèvres à la mode, les dernières chaussures (avec un super code promo !) et avec quelle robe les porter. J’aime ça, ça me plaît, et je fais mon tri parmi toutes ces personnes qui me proposent chaque jour du contenu gratuitement. Seulement, si tout cela a l’air d’être un grand avantage, c’est également l’horreur quand arrivent de grands événements comme la Fashion Week. Forcément, elles sont toutes invitées aux défilés, aux soirées, aux ateliers. Leur métier, c’est de poster sur les réseaux, de partager avec leur communauté. Forcément, c’est ce qu’elles font. Le problème, c’est quand elles sont dix à être invitées au même événement : tu vas retrouver dix fois les mêmes vidéos et les mêmes photos. Sauf qu’au moment de la Fashion Week, c’est plutôt cinquant fois que dix, pour être honnête. Et comme la patience n’est pas vraiment ma qualité première, je dresse assez rapidement un constat cinglant : ça me soule. Donc pour faire court, la Fashion Week, ça me soule. Et c’est la faute à Instagram !

La course à l’absurdité

Il faut dire aussi que la Fashion Week existe depuis de nombreuses années. Même si la mode est cyclique et qu’il y a des tendances qui changent chaque année, les marques et créateurs doivent redoubler de créativité pour trouver les prochains thèmes de leur future collection. Seulement, on ne va pas se mentir, j’ai beau être hyper ouverte d’esprit et aimer les coupes et les couleurs qui changent, ils vont parfois trop loin. J’ai vraiment l’impression, parfois, que c’est la cour des miracles. A quel moment peut-on parler de fashion quand on présente des pièces qui ne peuvent absolument pas être portées autre part que sur un podium ? Ce n’est plus la semaine de la mode, mais la semaine de la tenue la plus délurée … Et ça ne me plaît pas non plus !